La gestion du stress grâce à la sophrologie

Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), les impacts du stress sur la santé sont nombreux et variés : hypertension, maladies cardiovasculaires, troubles musculo-squelettiques, anxiété, dépression… Son influence est également évoquée dans certains cas d’obésité, de diabète, de troubles de la fécondité, ainsi que dans certains cancers.
Le PST3 (Plan Santé Travail) mis en place par le Ministère du Travail pour la période 2016-2020 propose d’ailleurs de prendre en compte les risques psychosociaux afin de lutter contre le stress au travail. En effet, selon l’INRS et une étude réalisée auprès de la médecine du travail, les coûts directs (soins en santé) et indirects (absentéisme, turn-over…) du stress au travail, sont estimés entre 1,9 et 3 milliards d’euros.

Qu’est-ce que le stress ?

Le stress puise ses origines à l’ère préhistorique. Chez nos ancêtres, le stress avait pour objectif de permettre de réagir efficacement et rapidement à une menace vitale : permettre la fuite ou le combat grâce, par exemple, à la sécrétion d’adrénaline, la dilatation des pupilles ou l’accélération du rythme cardiaque.
Le stress est donc à la base un élément bénéfique et indispensable à la vie. Physiologiquement, il s’agit d’un mécanisme de défense de l’organisme contre les agressions extérieures. Il permet de s’adapter et d’affronter les situations nouvelles et/ou vécues comme potentiellement risquées pour le maintien de l’intégrité physique, psychique ou sociale.

En 1984, Lazarus et Folkman insistent sur le coté subjectif du stress. En effet, la situation est perçue comme menaçante par l’individu car « débordant ses ressources et pouvant mettre en danger son bien-être ». Or les ressources et le bien-être sont des notions propres à chacun. Une même situation sera interprétée différemment en fonction de l’individu, de son histoire mais également de ses capacités d’adaptation. La sensation de stress et sa durée sont donc dépendantes de « la vision que la personne a des moyens à sa disposition pour y faire face » (Lazarus).

Mais aujourd’hui l’homme est rarement menacé par des animaux sauvages. Cependant, l’organisme continue à réagir de la même façon face à ce qu’il vit comme une agression : pression sociale et professionnelle, course après le temps, démarches administratives, difficultés financières… De plus, ces stimulations sont souvent répétitives, voire chroniques, ce qui engendre un stress continu qui peut avoir des conséquences délétères sur la santé physique et psychique de l’individu.

Quels sont les mécanismes du stress ?

Il existe 3 phases dans le mécanisme du stress en fonction de la durée de l’exposition à l’élément déclenchant :

  • La phase d’alarme

Il s’agit de permettre une réponse rapide à une situation de stress aigue. Le système nerveux sympathique s’enclenche provocant diverses manifestations dans l’organisme.
Les glandes surrénales libèrent d’abord de l’adrénaline et le système nerveux central de la noradrénaline, ce qui met le corps en état d’alerte; grâce à ce mécanisme, la vigilance, les capacités d’analyse, la force musculaire et les réflexes sont temporairement décuplés. Le rythme cardiaque s’accélère et les fonctions digestives et de reproduction (non nécessaires) ralentissent. Il y a également une libération d’acide gras et de sucre pour fournir l’énergie nécessaire à l’activité musculaire.

  • La phase de résistance

Si l’exposition au stress se prolonge au-delà de quelques minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place. L’organisme libère de nouvelles hormones, dont les endorphines, le cortisol, la dopamine et la sérotonine.
En effet, pour pallier aux importants besoins en énergie, l’organisme va stimuler la libération de cortisol dans le sang, ce qui va permettre la fabrication d’énergie à partir des réserves de l’organisme : le taux de sucre dans le sang augmente ainsi que la dégradation des lipides.

Normalement, ces deux premières phases sont bénéfiques. L’organisme mobilise le maximum de ses ressources pour réagir efficacement à la situation. Une fois la menace écartée, la réaction de détente s’enclenche et le corps ressent de la fatigue; après une période de repos, l’organisme retourne à son métabolisme habituel.

Cependant, la libération de cortisol peut également entraîner des effets néfastes selon la durée ou la fréquence d’exposition au stimulus stressant :

– hausse du taux de cholestérol et des facteurs de coagulation dans le sang,
– augmentation de la pression artérielle,
– inhibition du fonctionnement des globules blancs (entraînant une diminution de l’immunité),
– dégradation du derme (caractérisé par une diminution des propriétés mécaniques de la peau),
– dérèglement du rythme circadien (entraînant des troubles du sommeil)
– anxiété, troubles de la concentration, de la mémoire, de l’endormissement…

Si la situation stressante dure trop longtemps ou se reproduit trop souvent, l’organisme finit par entrer tôt ou tard dans une troisième phase : la phase d’épuisement.

  • La phase d’épuisement

Les mécanismes de réponse au stress fonctionnent « à plein régime », épuisant toutes les ressources de l’individu. Certains organes ou systèmes s’affaiblissent. Certaines pathologies peuvent apparaître comme :
– Maladies cardio-vasculaires
– Troubles gastro-intestinaux
– Diabète
– Rhumatismes, fibromyalgie
– Maladies de peau
– Troubles de la fécondité
– Dépression, anxiété, spasmophilie
– Certains cancers…

Pour soulager les malaises causés par le stress, certaines personnes peuvent adopter des comportements de compensation : tabagisme, alcoolisme, dépendance aux drogues, refuge dans le sommeil, isolement… Mais tout ceci ne fait que « mettre un mouchoir » sur le problème mais ne le règle pas. Et de nouveaux problèmes apparaissent, se rajoutant au poids du stress.

Comment lutter contre le stress?

Pour lutter contre le stress, il existe plusieurs possibilités:

  • diminuer le nombre de situations stressantes
  • développer les temps de récupération ( prendre du temps pour soi, se mettre au sport, à la méditation…)
  • modifier son regard sur les évènements afin de ne plus les percevoir comme stressants

La sophrologie permet d’agir sur ces 3 facteurs.

Le stress et la sophrologie

La gestion du stress est un des premiers motifs de consultation en sophrologie. Il s’agit en effet d’un domaine dans lequel elle a largement fait ses preuves.

Grâce à la respiration, la relaxation, certains mouvements ainsi que la visualisation, la sophrologie aide l’organisme à récupérer plus vite et plus efficacement, elle permet de développer les pensées positives et le lâcher-prise.

Au fil des séances, le sophro-pratiquant apprend à anticiper, gérer, voire éviter les situations de stress. Il les perçoit avec un regard différent, plus ouvert. En s’appropriant les différentes techniques proposées en séance, il peut les utiliser au quotidien et ainsi parvenir à rester serein et détendu face aux évènements du quotidien.

http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/la-sophrologie-pour-lutter-contre-le-stress-010115-2309

Graine de Soi et la gestion du stress

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